Thursday, November 25, 2010

EXPULSIONS DE L' EURO

Pour la France, il faut donc laisser les autorités européennes et le FMI décider « au cas par cas » de la nécessité ou non d’une restructuration. En revanche, elle est d’accord pour que soit introduite dans les futures obligations d’État une « clause d’action collective »qui permettrait de restructurer en douceur à la majorité des créanciers une dette : faute d’une telle clause, l’État qui restructure doit obtenir l’accord de 100 % des créanciers sauf à s’exposer à des procès à travers la planète. Une clause d’action collective permet de prévoir qu’un vote majoritaire des créanciers (60 ou 70 %, généralement) entraine un accord général. Mais cette clause ne serait actionnée qu’exceptionnellement et non automatiquement en cas d’intervention du FESF.
Pour le coup, l’Allemagne ferait bien de clarifier rapidement sa doctrine, sauf à accroitre la panique des marchés à l’égard des pays de la périphérie de la zone euro. À moins que les durs du gouvernement allemand ne visent à terme l’expulsion des mauvais élèves de l’euro.

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