Saturday, May 12, 2012

La crise hellène vire au drachme

''Mais l’un ne va pas sans l’autre, comme l’a rappelé brutalement Jörg Asmussen, le membre allemand du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) : « la Grèce doit respecter le plan d’aide si elle veut demeurer dans l’euro ». Une menace directe sans précédent. Les gouvernements européens sont tous sur la même longueur d’onde : « nous devons dire à présent au peuple grec que la situation est sérieuse, qu’aucun pays de l’Union ne pourra débloquer ne serait-ce qu’une parcelle de ces 130 milliards d’euros que nous avons mis à la disposition des Grecs s’il n’y a pas de gouvernement en état de fonctionner qui respecte les règles établies et gère l’argent qui est versé », a notamment déclaré, hier, le chef de la diplomatie luxembourgeoise Jean Asselborn. En Grèce même, Ghikas Hardouvelis, le conseiller économique du premier ministre sortant, l’ancien vice-président de la BCE, Lucas Papademos, a mis en garde ses compatriotes : « si nous disons non à tout, nous sortons de la zone euro », même s’il estime qu’il existe une « marge de renégociation », comme le pensent aussi les leaders de la ND et du PASOK. « Mais il ne faut pas la surestimer et penser que tout d'un coup quelque chose a changé en Europe parce que le peuple ici a crié non ». Il revient aux Grecs de « rentrer dans la logique » de leurs partenaires « car c'est eux qui donnent de l'argent », a-t-il prévenu..''

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