Monday, July 21, 2014

Matteo Renzi

''Il a montré que l’on pouvait gagner contre les europhobes en assumant son réformisme de gauche et son fédéralisme européen. Ainsi, pour marquer le début de la présidence italienne de l’Union, mardi, Renzi a posté un plaidoyer fédéraliste que l’on n’est pas près de voir sous la plume du très frileux François Hollande : «Ne ressentez-vous pas un frisson à l’idée que nous pouvons réaliser ce rêve des Etats-Unis d’Europe, fait par cette génération qui, sur les décombres de l’après-guerre, amorça la création d’une nouvelle entité ?»

Pour le président du Conseil italien, la crise que l’Europe traverse est autant politique qu’économique, la logique comptable et austéritaire dans laquelle elle s’est enfermée l’ayant éloignée des peuples : «Si aujourd’hui l’Union faisait un selfie, quel visage verrait-on sur l’écran ? Celui de la fatigue, de la résignation, de l’ennui», a-t-il lancé, mercredi, devant le Parlement européen réuni à Strasbourg. «Il faut retrouver l’âme de l’Europe, le savoir-vivre-ensemble et pas seulement unir nos bureaucraties. Ça, l’Italie s’y connaît et elle n’a pas besoin de l’Europe», a-t-il plaisanté. Cette perte de sens est, selon celui qui n’était «même pas majeur au moment de Maastricht», largement responsable de la percée des europhobes. Et d’appeler les politiques à cesser «l’eurobashing» : «On a gagné [nos élections] en ne disant pas que nos problèmes viennent de l’Europe, mais de l’Italie elle-même.»..''
La suite a lire..

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